Page 51 - MORPHOLOGIE DES STRUCTURES
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       SYNTHÈSE : INDICATEURS DE VOLUME ET DE DÉPLACEMENT D'UNE STRUCTURE ISOSTATIQUE                                      51

25000  Pe [N ]                          courbe de régression          900 Pe [N ]
20000                                   pour les petits
15000                                   diamètres par œillet          800
10000
                                        Pe [N ]   =  0,0041H  3,0506

                                                              [mm]    700

                                        R2 = 0,9982

                                        courbe de régression

                                     Pe [N  ]  =  0,0024  H  3,15     600

                                                             [mm]

                                     R2 = 0,9966

                 courbe de régression                                 500
       H pour les grands
                                                                                            H
                 diamètres par œillet
                                                                      400
                                  =               3,2612
                          Pe[N ]     0,0013H
                                                  [mm]

                          R2 = 0,9988                                 300

                                                                                     Pe[N ]    ≅  0,0009  H  3

                                                                                                             [mm]

       Pe [ N       ]  ≅  0,00489    H  3                             200 R2 = 0,9997

                                        [mm]

5000   R2 = 0,9951

                                                                      100

                              H [mm]                                  0                                            H [mm]
                                                                        0 20 40 60
0                                                                                                                  80 100
  0 40 80 120 160                                                                       Figure 3.1.7.

                Figure 3.1.6.

Vu sous un autre angle, si le facteur géométrique m est identique pour les deux types d'œillet, alors la contrainte de

rupture de l'alliage de l'acier McCall est de σe = 460 (46,61 29,95)2 3 ≈ 618 MPa .

Pour clore ce paragraphe, il est utile de préciser que le câble peut aussi être équipé en ses extrémités de culots cylin-
driques (généralement d'un diamètre = 3H et d'une longueur = 5H), filetés ou non, à la place des culots. Ceux-ci
assurent l'ancrage du câble par vissage ou contre-butée et sont à peu près 2 fois moins volumineux que les œillets ;

3.1.20. devient alors : W = 1+ 23(σr σe )3 2 H L .                                                                 3.1.23.

3.2. LE POIDS PROPRE

Soit un câble de section constante Ω en un matériau présentant une contrainte admissible apparente σ, placé rectili-

néairement et horizontalement entre un appui fixe à rotule et un appui à rouleau distants de L (figure 3.2.1.).

Il est supposé supporté uniformément et verticalement ; il s'allonge d'une longueur d1 lorsqu'il est sollicité par une

force axiale NH.
L'effort NH engendre une contrainte kσ = N H Ω dans le câble et :

d1 = LN H ( EΩ) = kLσ E .                                                                                          3.2.1.

Les appuis sont alors distants de L + d1.
Le support vertical uniforme est ensuite ôté et le câble chargé par une force verticale uniformément répartie p sur

L + d1.
Comme la déformée du câble est faible, sa forme en chaînette peut être assimilée à une parabole et son poids pro-

pre, considéré comme une charge verticale uniformément répartie, compris dans p.

La déformation du câble entraîne le retour de l'appui sur rouleau vers l'appui fixe d'une distance d2 et la rotation de
NH d'un angle a sur l'horizontale tel que sa composante verticale équilibre les forces verticales appliquées.
La distance entre appuis devient :

L* = L + d1 − d2 .                                                                                                 3.2.2.
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