Page 73 - MORPHOLOGIE DES STRUCTURES
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            SYNTHÈSE : INDICATEURS DE VOLUME ET DE DÉPLACEMENT D'UNE STRUCTURE ISOSTATIQUE                73

3F 3F 7F                                                                                  15F             15F
 8 8 16                                                                             7F                     32

         F4 F4 F4                                                                          32     15F 16
                                                                                    16             n=4
                   n=2
                                                                         7F 8
                                                                         n=3
                                                                     Figure 4.2.2.

On peut également partir d'un double tracé de base et le subdiviser comme illustré en figure 4.2.3.

F F 5F                                                                              5F 11F                11F
                                                                                    12 24                  24
3 F3 F3                                               3 12           5F 6                         11F 12
                                                                                                   n=4
                     n=2                                             n=3

                                                                     Figure 4.2.3.

Ces tracés présentent tous un L H = 3 2 ≈ 2,121 , et ne sont possibles que pour un nombre de mailles correspon-
dant à trois fois une puissance de 2.

∑ ( )W3 x 2n2+π     5     i=n  1                        = 11
         =   12    3  +  i=0  2n    et  W      x  2∞    36  2+π  ≈ 1, 571 .                           4.2.5. et 4.2.6.
                                                3

La figure 4.2.4. illustre les valeurs de W en fonction de L H pour une série de 39 structures très simples en treillis,

en arcs, suspendues, haubanées ou de type Michell.

Ces réflexions ont conduit à la production, en septembre 1999, d'un “Ruimtelijk manuscript” présentant une collec-

tion d’“insectes morphologiques”, pour la Stichting VEDUTE de Amsterdam, en compagnie de quelques architec-

tes, peintres et sculpteurs néerlandais, dans le cadre de la session “00:00 Tijd en dualiteit” [29].

4.3. LA POUTRE COMPOSÉE OU TÉLESCOPIQUE

En poursuivant le raisonnement, il est intéressant d'analyser le cas d'une poutre composée d'éléments fléchis s'épau-
lant réciproquement et successivement à mi-portée comme représenté en figure 4.3.1.

            FF                  F           F             F     F
            nn                  n           n             n     n

1 2 ... i

F (n−1)     L                                                        F (n−1)                   L
  2n        n                                                          2n

                                                                     Figure 4.3.1.
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