Page 67 - Ville verticale
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Les réseaux de la ville  65

pavillonnaire et son réseau routier pour une population
qui se déplace de plus en plus en voiture 5.

   Nos routes et réseaux sont maintenant congestion-
nés et coûtent de plus en plus cher en exploitation et
en maintenance.

   La dépendance à la voiture, due à cet étalement des
constructions, est d’autant plus critique que la planète
s’urbanise.

   Les bébés des années 50 sont tous maintenant des
« seniors » dans leur pavillon. De moins en moins aptes
à maîtriser une automobile, ils dépendent de la voiture
de leurs enfants tout comme leurs petits-enfants, sauf à
vivre de manière recluse.

   C’est le dilemme de la polarité actuelle entre les
villes basses et tentaculaires, au développement peu pla-
nifié, qui s’est aussi maintenant étendu aux économies
précaires où le manque de réseaux accroît la pauvreté
et l’exclusion, et les villes hautes qui, même mal ou non
planifiées (comme en Chine), permettraient une meil-
leure connectivité et, en corollaire, l’accroissement de
la richesse.

   ɣ exprime également, non seulement l’importance
de l’investissement initial mais aussi leurs coûts
d’entretien et de fonctionnement qui grandissent de
manière démesurée dans la ville monocentrique.

5	 La crise des « subprimes » de 2007-2009 aux États-Unis, dont on
     évalue le coût à 400 milliards d’euros, ne concerne que les pavillons.
     Le coût des réseaux associés, payés par les collectivités, sont encore
     inconnus !
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