Page 36 - Ville verticale
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34 La ville verticale

avec une hauteur moyenne de deux ou trois niveaux,
1 000 000  m 2 au sol, soit un tiers de la surface de la ville.

   Cette configuration conduit à une densité nette de
logements qui peut atteindre localement 400 à 500 h/ha
avec des bâtiments ne dépassant pas 4 niveaux 16.

   Ce modèle reste valable pour les cités à forte
densité de patrimoine culturel 17, ou celles des sociétés
faiblement industrialisées, soit toujours pour la majeure
partie de l’humanité.

De nombreux projets ou chantiers de petites villes nou-
velles naissent ainsi, et encore pour le moment, selon ces
préceptes : Masdar, déjà citée, mais aussi par exemple
Aspern-Die-Seestadt 18 (Donaustadt district-Vienna).
Cette dernière est en construction et sera achevée en
2028. Inspirée par les pensées de Ch. Alexander, elle
accueillera 20 000 habitants et autant d’emplois, sur 240
hectares (soit une densité brute de 83  h/ha) avec des
bâtiments en grande majorité de 4 à 6 niveaux.

   Si l’occupation du sol est négligée, le caractère rai-
sonnable de cette petite ville se confirme avec le calcul,
pour le même modèle théorique, du volume des réseaux

16	Philippe Samyn, « La petite ville possible de trente mille habitants »,
     dans Bulletin de la Classe des Beaux-Arts, Académie royale de Bel-
     gique, 6e série, Tome VII, 1-6, 1996, p. 131-137.

17	 La plupart des villes historiques, Rome pour n’en citer qu’une, étant
     le résultat d’une juxtaposition, voire d’un empilement de construc-
     tions d’époques successives, rien n’empêcherait d’y construire des
     tours.

18	www.aspern-seestadt.at.
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