Page 34 - Ville verticale
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32 La ville verticale

bien sûr que la densité nette, mais la densité brute en
est sérieusement affectée.

   Ce modèle ne sera peut-être plus viable, compte
tenu de nos besoins de terres vierges et agricoles, c’est
le cœur de notre propos.

   Cette densité nette δn a un impact direct sur la
densité brute δb.

La densité brute δb prend en compte les surfaces néces-
saires à l’ensemble des activités de la cité, y compris le
logement, elle décroît exponentiellement à population
croissante et tend également vers une limite à densité
nette croissante.

   La qualité de la vie, l’égalité des chances, la qualifi-
cation intellectuelle et professionnelle, les ressources
financières, l’économie des réseaux, mais aussi les
risques de pollution, de congestion et de spéculation
foncière, augmentent avec cette densité brute.

   Le graphique de la figure 11 illustre la relation entre
la densité brute, la densité nette et la population 14. Elle
postule une consommation du territoire, par les routes
et les bâtiments industriels d’un seul niveau, telle qu’elle
s’est produite au XXe siècle. Elle n’est plus soutenable
actuellement et il faudra se résoudre à les développer
verticalement.

   Le développement urbain chinois est prémonitoire
à ce sujet.

14	Philippe Samyn, « Densité de population et hauteur des construc-
     tions. Application au cas de Bruxelles », dans Revue Belge de Géogra-
     phie, 96e année, 1972, fascicule 2 et 3, p. 135-182, [figures 7 à 11].
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