Page 110 - Ville verticale
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108 La ville verticale

Les territoires disponibles

La question des territoires renvoie à celle de la gouver-
nance et non pas à celle de la disponibilité physique.

   Il est en effet inutile de coloniser nos espaces verts
qui, en outre, ne sont pas alimentés par les réseaux.

   Il est par contre des plus évident de réaffecter les
gigantesques zonings industriels sur lesquels s’étendent,
horizontalement et généralement sur un seul niveau,
des constructions sommaires baignant dans une mer
de voiries, de zones de manœuvres, de stockage à l’air
libre et de parkings. Elles offrent non seulement toute
la place voulue pour nos petites villes verticales (dans
lesquelles les activités industrielles sont réimplantées
verticalement), mais sont aussi déjà alimentées par tous
les réseaux nécessaires.

   Cette réaffectation du territoire s’accompagne d’une
restauration environnementale et d’une extension des
territoires agricoles, ainsi que d’une réduction consé-
quente de l’empreinte CO2. Elle est en phase avec
les questions de toutes natures sur lesquelles la gou-
vernance européenne et celle des États membres se
penchent.

   La grande taille des parcelles industrielles, en regard
de la faible emprise au sol de notre petite ville verti-
cale limite et simplifie aussi les transactions immobilières
nécessaires.

    Nos villes actuelles regorgent de zones industrielles
disponibles et de vastes territoires ferroviaires, voire
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