Page 47 - Entre ombre et lumière
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Lumière, transparence et reflet

Les capteurs de lumière naturelle

D’autres progrès technologiques récents ouvrent
la voie vers de nouveaux modes de transport de
lumière naturelle, avec ou sans concentration.
C’est ainsi que l’on dispose actuellement de cap-
teurs faits de coques en segments de paraboloïdes
de révolution, dont l’axe pointe toujours vers le
Soleil, concentrant l’énergie solaire en un seul
point (le foyer des paraboles). À cet endroit la
partie visible de l’énergie est envoyée dans un
faisceau de fibres optiques et le rayonnement
calorifique infrarouge est transformé en éner-
gie électrique. Le faisceau de fibres peut alors
se diviser, à la manière du système vasculaire
humain, pour alimenter des sources lumineuses
ponctuelles.

   Bien que ces machines soient encore à des prix
inabordables pour des applications courantes 35,
l’International Polaris Foundation me permet de
les proposer en 2004 pour son projet de « Centre
environnemental » sur les terrains de la Toronto
University [01/477, Fig. 27, 28 et 29].

     simple et de 2 % pour le vitrage double, contre respectivement
     8 et 15 % pour les vitrages « non traités ». Ce taux passe à 20 %
     pour le triple vitrage !
35	  Le sujet commence seulement maintenant, et encore très

     timidement, à susciter l’intérêt de l’industrie. De nombreuses
     jeunes sociétés y travaillent comme Echy, créé en France en
     2010 par Quentin Martin-Laval (X-Pont 2012) et Florent Longa
     (X 2012) alors encore étudiants à l’École Polytechnique, qui
     proposent déjà de petites installations rentables.

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