Page 52 - Entre ombre et lumière
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ENTRE OMBRE ET LUMIÈRE, TRANSPARENCE ET REFLET
mances souhaitées, qu’il s’agisse de sécurité ou
de se protéger du froid, du chaud, de la pluie,
du vent, de la poussière ou du bruit, ou encore
lorsque l’espace tampon entre les deux surfaces
vitrées est utilisé pour l’agrément ou pour une
raison fonctionnelle.
Au-delà de ma quête de lumière naturelle
et de transparence, la recherche de meilleures
performances énergétiques me conduit dès 1987
aux grandes façades vitrées 41 dont la profondeur
est selon le cas matérialisée par des attributs
extérieurs ou par une double peau.
L’une et l’autre réponse jouent avec l’ombre et
la lumière, la transparence et le reflet.
Après trois propositions infructueuses 42, c’est
en 1989 qu’il m’est permis d’étudier le premier
immeuble à double peau et de le réaliser en
1992-1993, au coin des rues Belliard et de Trèves
à Bruxelles 43 [01/225, Fig. 42]. Une enveloppe
41 L’idée d’un parement en briques raides suspendu devant un
isolant mou de plus en plus épais, et soumis à choc ther-
mique heurte mon esprit de constructeur. Ce n’est seulement
que depuis quelques années que l’industrie de la terre cuite
propose, enfin, des parements plans en petites tuiles plates,
« souples » me permettant à nouveau d’imaginer leur emploi.
42 Extension de la Banque Bruxelles Lambert avenue Marnix à
Bruxelles (p : 1987. 01/183). Extension du Centre de Recherches
de Solvay à Neder-over-Hembeek (p : 1987. 01/190). Euroclear
Operation Center, Bruxelles (p : 1988. 01/204). Les doubles
peaux tampons thermiques y sont aussi utilisées comme corri-
dors et cages d’escaliers en façade (voir site web).
43 Immeuble Brussimmo pour compte d’Arbed-Sidmar.
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