Page 49 - Entre ombre et lumière
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Lumière, transparence et reflet
pour le projet de la Maison de l’Histoire euro-
péenne dans l’ancien institut Eastman au parc
Léopold à Bruxelles [01/573, GM, Fig. 30]. Une
batterie de miroirs, dont il faut noter que leur
surface réfléchissante est toujours orientée vers
le bas, donc à l’abri des pluies verticales, réfléchit
les rayons solaires verticalement dans un puits
de lumière, où ils sont déviés horizontalement,
pour pénétrer dans les salles d’exposition. Là, ils
sont finalement réfléchis en flux convergents,
parallèles ou divergents pour éclairer à façon les
objets exposés. Les parois des salles obscures sont
percées par des tubes cylindriques aux parois
noires suffisamment longs (1 m pour 20 cm de
diamètre) pour éviter la transmission de lumière
diffuse provenant du puits de lumière lui-même
[Fig. 31].
Sans plus de succès, je propose en 2010, un
héliostat avec miroir elliptique pour éclairer le
cercueil dans chaque salle de cérémonie du créma-
torium à Aalst [01/583, Fig. 32, 33 et 34] et en 2014,
232 de ceux-ci pour éclairer le cœur du musée
Guggenheim à Helsinki [01/619, Fig. 35 et 36].
Ce n’est finalement qu’en 2016, que je réussis
enfin à en réaliser un à la caserne des pompiers
de Charleroi, pour acheminer la lumière de la
à Anderlecht de manière à le « baigner de soleil » (01/336) et,
ensuite, en 2000 pour éclairer la scène de l’Aula Magna à
Louvain-la-Neuve (01/291).
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