Page 46 - Entre ombre et lumière
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ENTRE OMBRE ET LUMIÈRE, TRANSPARENCE ET REFLET
Bâtiment à Bruxelles [01/351, Fig. 24 et 25]. Placés
à l’extérieur, leur forme cylindrique en fait les
réflecteurs les plus performants 33. Ils affirment
en outre la modénature de la façade en relation
avec celles des bâtiments voisins. L’efficience du
système, évaluée avec scepticisme à l’époque me
semble bien valoir d’être à nouveau considérée,
malgré la charge de nettoyage qu’elle implique.
Jouant distraitement avec un miroir je me
rends compte au début de l’année 1999 de la
possibilité de réfléchir, modestement mais effi-
cacement, la lumière diffuse. Ceci m’inspire
la proposition de nouvelles façades pour un
immeuble au rond-point Schumann à Bruxelles,
où de grandes plaques de verre revêtues d’une
couche pyrolysée semi-réfléchissante renvoient
de la lumière du nord dans les bureaux, sans
perturber la vue [01/381, Fig. 26].
Finalement, même un verre ordinaire réflé-
chit toujours quelque chose 34.
33 Cette étude est menée au CSTC (Centre scientifique et tech-
nique de la Construction), par Ir Peter Wouters.
34 Sauf le verre traité « antireflets ». La baisse de la réflexion de
vieilles plaques de verre est observée pour la première fois par
John W. Rayleigh, en 1887. Le premier traitement antireflet,
mais il est peu fiable, est découvert par Harold D. Taylor dès
1896, et breveté en 1904, toujours en Angleterre. Il faut attendre
1935 pour que Aleksander Smakula chez Carl Zeiss brevette le
premier traitement fiable, et 1990 pour atteindre une transmis-
sion de 99,5 %. Le traitement antireflet le plus performant actuel
est produit par Schott sous le nom commercial « Amiran ». Il
présente un taux de réflexion visuelle de 1 % pour le vitrage
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