Page 90 - Ville verticale
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88 La ville verticale

sensible aux effets dynamiques du vent et cette sensibi-
lité croît avec la hauteur.

   À l’inverse, la construction est d’autant moins sen-
sible aux séismes qu’elle est élevée, pour autant que sa
structure puisse absorber l’énergie qui lui est transmise
par son travail de déformation, ce qui est aussi d’autant
plus aisé que la structure est haute et flexible.

   Les bâtiments de moins de 20 étages sont donc ceux
qui résistent le moins bien aux tremblements de terre.

   Les grandes tours, peu sensibles aux séismes, sont
dès lors équipées d’amortisseurs de différentes natures
pour résister aux effets du vent, mais aussi pour éviter
la nausée que provoque la variation de l’accélération du
mouvement horizontal.

   Les haubans qui équipent les tours du projet de
petite ville verticale (chapitre V) permettent simultané-
ment de reprendre de manière économique les efforts
du vent, tout en offrant l’amortissement nécessaire et
l’absorption de l’énergie d’un séisme par la flexibilité de
la tour sur sa hauteur.

   Il est, finalement, aussi possible de « trouer » les
tours à différentes hauteurs de manière à réduire subs-
tantiellement les sollicitations dues au vent.

La résistance au feu et à la malveillance

Le traumatisme mondial, provoqué par l’effondrement
des deux tours principales du World Trade Centre
de New York, le 11 septembre 2001, conduit dès ce
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