Page 94 - Ville verticale
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92 La ville verticale

   Ceci m’incite donc, face à ce désordre de la pensée,
à proposer un modèle théorique pour une nouvelle
petite ville verticale de 30 000 habitants en complément
à la « ville possible de 30 000 habitants » que j’imagi-
nais, lorsque Marcel Crochet et Raymond Lemaire me
confièrent 1 l’étude du développement ouest de Lou-
vain-la-Neuve.

   Cette cité de 30 000 habitants demande approxima-
tivement une surface construite de deux à trois millions
de m 2 de plancher.

   Alors que les constructions de cette petite ville
possible occupent plus d’un tiers de son territoire et
que ɣ (l’influence de ses réseaux) est de plus de 1,5, les
constructions de la petite ville verticale n’occupe plus
que 13,5 % du sol sous nos latitudes et l’impact de ses
réseaux avec ɣ = 0,5 est réduit de trois fois.

Imaginons de la construire en 43 tours cylindriques
de 34 m (et socle de 48 m) de diamètre moyen 2 sur
la trame de triangles équilatéraux de 146,2 m de côté
(ou 80,6 m pour les tropiques), que nous venons d’étu-
dier pour la règle L/B [figures 27 et 28 pour L/B = 3,8 ;
figures 29 et 30 pour L/B= 1,87].

   Une tour centrale est entourée de 3 quartiers en
triangles équilatéraux de 584,8 m (322,4 m) de côté

1	Avec l’accord du conseil d’administration de l’Université catholique
     de Louvain.

2	 Les dessins qui suivent ne sont que des graphiques théoriques.
     Toutes les tours de la ville sont, évidemment, de formes et de fac-
     tures différentes.
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