391-Campus Arenberg Research and Technology
Leuven
BELGIQUE
140.000 m²
– Urban Design (avec Studiegroep Omgeving).
– Aménagement paysager (avec Erik Dhont). (1999); (01 à 391).
Concours sur invitation; conception préliminaire.
- Urbanisme (avec Studiegroep Omgeving)
- Aménagement des abords (avec Erik Dhont)
- Architecture
- Architecture d’intérieur
- Ingénierie des structures
- Ingénierie des techniques spéciales
- Economie du projet
L’emplacement du nouveau parc scientifique est situé à l’ouest de Leuven le long de l’avenue Baudouin, une voie d’accès principale au centre historique de la ville, en position de charnière entre le Termunckveld, une zone d’activité en plein développement, et des zones d’extension d’habitat. Jouant un rôle central dans cette banlieue en cours de densification, qui devrait fournir du travail à 12.000 personnes à long terme, le nouveau développement doit présenter un caractère urbain affirmé tout en préservant la haute valeur écologique du parc d’Arenberg, la zone verte dont il fait partie. Il est conçu comme un campus linéaire de recherche et d’enseignement divisé en trois rubans de densité décroissante entre l’avenue Baudouin et la zone verte.
Outre une grande valeur écologique, le site et ses environs présentent des vestiges historiques qui apparaissent sur les cartes anciennes jusqu’au 18ème siècle et au-delà. Le projet est donc conçu de façon à minimiser l’impact sur le terrain et à intégrer autant que possible les éléments existants du paysage : les chemins et une ancienne voie de chemin de fer sont employés pour la circulation des piétons et des vélos et un ancien canal d’irrigation est réhabilité et utilisé comme bassin d’orage.
À l’intersection de l’avenue Baudouin et d’une voirie existante desservant l’arrière-pays, un rond point ovoïde à deux niveaux relie les circulation du parc avec le réseau routier urbain. Cette entrée principale est soulignée par le bâtiment d’Interleuven, un bloc allongé qui sort de l’alignement régulier du front de bâtisse, longé par une des deux passerelles pour piétons et cyclistes qui relie le site aux quartiers situés de l’autre côte de l’avenue Baudouin qu’elle traverse. Une zone verte-tampon protège le parc contre la nuisance acoustique de la circulation automobile dense de l’avenue. Derrière la zone tampon, deux routes décrivent une boucle entre l’accès principal du site et deux ronds-points situés à leurs extrémités et fournissent aux véhicules un accès public à la bande de bâtiments à haute densité. Les parkings, les lieux de livraison et de collecte de déchets sont situés dans leur soubassement et ne sont accessibles par les véhicules que de ce côté nord. Parallèlement aux voiries et plus loin dans le site, une allée piétonne et cycliste revêtue de bois, la “Rambla”, constitue la colonne vertébrale, publique et animée, du complexe. Elle est longée au nord par des magasins et des services situés au niveau inférieur des blocs de bureaux à haute densité. Des équipements sportifs peuvent être aménagés sous la “Rambla”. Au sud, un auvent et une façade transparente protègent les utilisateurs en cas de gros temps. Des perspectives s’ouvrent sur le paysage, encadrées par les blocs de bureaux à basse densité et les bâtiments de recherche. Ces derniers sont construits sur pilotis dans le but de maintenir le paysage aussi vierge que possible.
En ce qui concerne le besoin de flexibilité, l’architecture des bâtiments est essentiellement conçue sur la base d’un système modulaire. La modulation verticale est basée sur un module de 1,80 m, la hauteur des étages étant de 3,60 m ou de 5,40 m selon les besoins fonctionnels des installations qu’ils accueillent. La modulation horizontale est basée sur une grille de 7,20 m par, successivement, 4,80 m, 2,40 m et 4,80 m, permettant l’insertion d’une bande de circulation centrale dans la grille modulaire des bâtiments.
Les matériaux et équipements sont choisis pour leur valeur écologique : matériaux dont le coût écologique du cycle de vie est aussi bas que possible et qui peuvent être recyclés, techniques de construction permettant le démontage à l’avenir et équipements tels que panneaux solaires sur le toit, piles à combustible dans les fondations, ainsi qu’un système de récolte de l’eau de pluie pour l’alimentation des noyaux sanitaires.
Implantées sur les ronds points aux extrémités du site, deux éoliennes peuvent fournir l’énergie électrique tout en servant de points de repère à l’échelle de la ville.
La verdure existante est préservée. Des plantes et des arbres complémentaires sont plantés pour contribuer au confort climatique du complexe.
Document E41_01/391 -Fr Édition du 2002-11-23
- A PLUS n° 167, December 1999 – Janary 2000 ; n° 6/2000; pp 106-110-111, Dominique PIETERS; “Le Parc Scientifique Aremberg – Louvain- Wetenschapspark Aremberg- Leuven”; (Belgium).
01-391 | RESEARCH Park arenberg, LEUVEN. |
Client: | BESIX – BETONIMMO – VANHOUT for KUL LEUVEN. |
Architecture: | L. Gestels, B. Darras, V. Deramée, T. Geelen, P. Hendrix, N. Neuckermans, J. Nuyts, L. Rungger, J.T. Van Hoof, S. Verheyen, C. Vuylstene. |
For plans sections and elevations, please refer to the archives section of the site available from the “references” menu.