Page 53 - Ville verticale
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Les réseaux de la ville  51

place, de la petite ville avec son agora. Elle doit aussi être
alimentée en énergie et matières et traiter ses déchets.

   Alors que pour « la campagne », le modèle autar-
cique peut encore se concevoir, mais est en voie de dis-
parition, cette communication physique requiert pour
la petite ville des réseaux, dont il faut définir la nature
et l’importance.

   La petite ville a d’abord besoin d’un réseau d’égouts
aboutissant à une centrale de valorisation, puis d’un
réseau d’adduction d’eau qui demande une source pure.
Vient ensuite la distribution de nourriture et de mar-
chandises diverses à partir du marché central (lorsqu’elle
n’est pas assurée par les terres agricoles ou par l’artisa-
nat jouxtant le logement), la distribution d’énergie sous
toutes ses formes connues à ce jour (bois, charbon, gaz,
électricité) et finalement celle de l’information.

   Il est donc raisonnable de modéliser les réseaux entre
toutes les constructions d’une collectivité, en considé-
rant que les flux partent et aboutissent au centre de la
surface physique qu’elle occupe.

Le modèle théorique

Tous les réseaux, qu’il s’agisse de distribution, d’informa-
tion, de fluides, d’énergies ou de biens, d’évacuation de
déchets, ou encore de déplacements humains peuvent
être modélisés, comme ici, par des conduites dont les
sections sont proportionnelles aux surfaces qu’elles des-
servent.
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