Page 46 - Ville verticale
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44 La ville verticale
avec la trame carrée, et un coefficient d’occupation du
sol qui remonte à C/S = 6,48 % (21,13 %).
Viennent ensuite les 12 tours du second rang, dont
6 sont cachées par celles du 1er rang et 6 à une distance
(d’axe en axe) de √3 fois Lx de la tour centrale soit 253 m
(ou 139 m), leur ombre projetée est décalée de 2 heures
par rapport à celle projetée par les tours du 1er rang.
C’est donc aux 12 tours des 18 du 3e rang, (les 6 autres
étant cachées par les rangs inférieurs), qu’il convient
d’appliquer la règle L/H. Elles sont à √7 fois Lx de la tour
centrale soit 387 m (ou 213 m) permettant une hauteur
de 194 m (58 étages) pour L/H = 2 ou 213 m (64 étages)
pour L/H = 1.
Le rapprochement des tours ainsi opéré s’accompagne
de la réduction de la longueur, du volume et des pertes
de charge des divers réseaux desservant les volumes
habités, à l’exception des pertes de charge verticales
pour le transport de la matière, les progrès techniques
constants en réduisant l’impact.
À densité égale, l’occupation au sol se réduit donc
avec la hauteur, laissant le sol à la nature et à l’agriculture.
Tour isolée et développement des quartiers verticaux
Le raisonnement théorique qui précède permet de
comprendre la manière dont les quartiers de tours de
logements, de bureaux ou mixtes ont été inventés, pla-
nifiés et développés à Manhattan et à Chicago. C’est sur
la base des règles L/H et L/B que les premiers règle-