Page 102 - Ville verticale
P. 102

100 La ville verticale

aux poids lourds). Certaines activités demandent en
effet une plus grande surface de plancher, c’est ainsi
qu’on y retrouvera les centrales de production d’éner-
gie et de traitement des déchets, l’activité industrielle
réorganisée verticalement, ou encore les grandes salles
de spectacle. Rien n’interdit de les imaginer aussi sous
forme de gigantesques bow-windows en porte-à-faux.

   Tous les réseaux horizontaux transporteurs de flux,
qu’il s’agisse de personnes, de biens, de matière, d’éner-
gie et d’information sous toutes ses formes, s’organisent
suivant le maillage triangulaire entre les différentes tours
au-dessus de leur socle, soit plus haut que la cime des
grands arbres, à une quarantaine de mètres au-dessus
du sol.

   Ils sont portés par des ponts dont la portée n’est que
de 98,2 m, 146,2 m moins 48 m, (32,6 m, 80,6 m moins
48 m), à comparer à la portée de 70 m d’un pont auto-
routier européen standard) haubané entre les tours.

   Ils sont économiquement compétitifs, comparés
aux routes de surface et réseaux enterrés, lorsque les
frais de maintenance et de fonctionnement sont pris
en compte, mais surtout ils ne créent aucune pollution
environnementale et n’encombrent pas le sol.

   On s’y déplace horizontalement de tour à tour vers
les batteries d’ascenseurs, à vélo ou sur des tapis rou-
lants dans la ville, et à l’abri de la pluie et du vent. Dans
la ville silencieuse, la circulation et le transport de biens
ne nécessitent ni voiture ni camion.
   97   98   99   100   101   102   103   104   105   106   107