Page 70 - Entre ombre et lumière
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ENTRE OMBRE ET LUMIÈRE, TRANSPARENCE ET REFLET
ou trapèzes (les verres plats comme dans les
exemples qui suivent, ou tronconiques, comme
pour la « lanterne » de Europa, étant l’approxi-
mation usuelle).
L’usage auquel est destinée la verrière, sa taille
et les performances physiques 66 que l’on attend
d’elle ainsi que la recherche de la structure la plus
légère possible (dans les limites de la flexibilité
imposées par la fragilité du verre) limitent cepen-
dant cette liberté.
La structure ne doit être, en outre, ni trop
élancée verticalement ni trop surbaissée pour
limiter les effets du vent d’une part (force hori-
zontale de l’ordre de 1 kN/m²), et du poids propre
d’autre part (0,2 à 0,3 kN/m² pour le vitrage, puis
0,3 à 0,7 kN/m² pour la structure soit une force
verticale de 0,5 à 1 kN/m²).
Raideur oblige 67, la structure est encore
souvent en acier ordinaire S235 68 comme dans
tions sur www.wikipédia « quadrique ». On appelle aussi Cour-
66 bQuuriecmonocyeernnneea :u1s/sRimle=c(o1m/ Rp1o+rt1e/mRe2n)t/2a.u feu.
67 Le module d’élasticité E (qui caractérise la raideur d’un maté-
riau et est exprimé en Pascal (Pa), ou N/m²) vaut E = 210 GN/m²
pour l’acier, quelle que soit sa résistance mécanique laquelle est
exprimée par sa limite élastique qui varie de 235 MN/m² pour
l’acier doux à 2000 MN/m² pour l’acier de très haute résistance.
68 La « résistance » σ d’un acier s’exprime par un S majuscule suivi
de la valeur de sa limite élastique (contrainte à partir de laquelle
il arrête de se déformer d’une manière élastique) en MPa. Il est
actuellement possible d’obtenir des tôles de 1 à 12 mm d’épais-
seur en S2000, et qui sont parfaitement soudables.
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