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LA FACE CACHÉE DE LA LANTERNE
La lanterne devient opaque lorsqu’elle apparaît dans la masse
du bâtiment. Elle y montre une surface bombée dans deux
directions, impossible à réaliser par cintrage de plaques planes.
Comme la cloison doit présenter une résistance au feu de deux
heures, c’est la solution du plâtre projeté qui a été retenue.
Un réseau de barres d’armature horizontales et obliques
est d’abord cloué sur les colonnes métalliques cintrées. Un
support en treillis métallique cartonné est ensuite ligaturé sur
les barres et le plâtre est projeté en deux couches, en 6 cm
d’épaisseur totale, sur chacune des deux faces de la cloison.
Des profilés métalliques cintrés sont placés horizontalement
à intervalles réguliers pour servir de repères d’épaisseur et de
guides de lissage. Comme la courbure dans le plan vertical
varie avec la hauteur, les règles utilisées pour le lissage manuel
du plâtre doivent être cintrées avec un rayon propre à chaque
niveau. Elles sont donc découpées sur mesure en fonction de la
courbure locale. Jusqu’à six gabarits différents sont ainsi utilisés,
chacun à son niveau, pour lisser les cloisons de double hauteur
d’étage.
Le système utilisé n’ayant rien d’un système standard, il a
fait l’objet, préalablement à toute mise en œuvre sur chantier,
d’essais de résistance au feu en laboratoire.
