Page 60 - LA CASERNE DES POMPIERS (FR)
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Précipitations
Les précipitations dans le sous-bassin de la Sambre sont abon-
dantes : 876 mm en moyenne annuelle sur les 30 dernières années,
voire 908 mm en moyenne sur les 10 dernières années, et ce, pour
moins de 800 mm en moyenne pour le centre et le nord du pays.
Le nombre annuel de jours de pluie pour ce sous-bassin est,
en moyenne, de 231 jours pour les 30 dernières années et de
227 jours pour les 10 dernières années, pour 180 jours par an
en moyenne dans le centre du pays.
Cette pluviosité est accrue localement par l’abaissement de la Carte de la pollution lumineuse de la Belgique et de Charleroi (Sources : Avex.org)
température sur les flancs du terril, dû à l’altitude, qui provoque
la condensation de masses d’air humide amenées par les vents Certains papillons de nuit présents sur le terril pourraient égale-
du sud-ouest. ment être attirés par une toiture illuminée et devenir des proies
faciles pour les prédateurs.
Les toitures vertes et le réservoir tampon de la caserne réduisent
donc fort judicieusement le débit de pointe d’évacuation des eaux Enfin, les amphibiens de la zone humide au nord du site et sur le
de pluie. terril, très sensibles à l’éclairage artificiel, pourraient également
voir leur métabolisme perturbé au travers de leur cycle circadien.
Températures et insolation
Les températures sont normales pour le centre du pays. Par conséquent, des mesures sont adoptées afin de limiter la pol-
lution lumineuse, sans compromettre la sécurité et la sûreté noc-
Pollution lumineuse turnes du site.
L’agglomération de Charleroi est l’un des îlots les plus denses
d’une pollution lumineuse belge déjà très importante. Ainsi, toute diffusion de lumière vers le ciel est évitée par le choix
des luminaires et par des dispositifs d’occultation, les niveaux
Néanmoins, la caserne se situe au pied du terril qui, comme d’éclairement justes sont adaptés aux besoins avec réglage des
déjà exposé ci-dessus, est un point de repère et d’arrêt lors flux lumineux, des réflecteurs éliminent les éblouissements, l’éclai-
de la migration des oiseaux. rage est limité temporellement (minuteries, détecteurs de mouve-
ment), les sources d’éclairage privilégiées sont le sodium à basse
Tout éclairage dirigé vers le ciel est évité dans le projet, car il pression ou les LED, la diffusion de la lumière se veut uniforme de
risquerait de perturber le rôle de repère migratoire et d’attirer façon à faciliter l’adaptation oculaire et à rendre graduelle la transi-
de nombreux insectes et prédateurs. tion de l’obscurité à la lumière.
Circulationde l’air de vents dominants et thermiques
et synthèse de l’écoulement des vents