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pour la stabilité :
les plans de coffrage des
éléments en béton, les plans des structures
métalliques, les plans des fondations ainsi
que les plans des structures provisoires
assurant la stabilité des fouilles et du
bâtiment à rénover ;
pour les techniques spéciales :
des dossiers
tout à fait distincts (plans, tracés et schémas)
par installation, dont : climatisation (chaud,
froid et ventilation) ; sanitaires et égouttage ;
courant fort et éclairage ; téléphonie et trans-
mission de données ; électromécanique ;
gestion centralisée et sécurité ; protection
contre l’incendie ;
pour tous les corps de métier :
les
prescriptions techniques du cahier spécial
des charges, établies sur la base du modèle
imposé par la Régie des Bâtiments
15
; les
métrés des ouvrages (métré détaillé, métré
récapitulatif et estimation
16
) ; l’ensemble
des notes détaillées de calcul expliquant les
données mentionnées sur les plans ; une
estimation définitive du coût total du projet,
calculé poste par poste ; des projets de
contrat de maintenance
17
.
L’évolution des surfaces
Tout au long du développement des études,
l’équipe d’études et l’Unité Immeubles ont
œuvré pour optimiser le projet. Il a été
possible, sans modifier fondamentalement
le concept, d’augmenter, entre les phases
d’esquisses et de projets, la surface nette de
la superstructure de 2.457 m² (+10 %), alors
que la surface brute ne s’est accrue que de
1.685 m² (+3 %). L’usage des surfaces a donc
été optimisé. Il faut noter que l’accroissement
de la surface en infrastructure est surtout la
conséquence de l’ajout d’un bassin de récolte
des eaux de pluie du Résidence Palace et
d’une partie du Justus Lipsius, destiné à ali-
menter les sanitaires du nouveau bâtiment.
L’évolution des estimations
du coût
Une des exigences du Conseil, reprise dans
le protocole d’accord du 25 novembre 2005
(puis de la convention du 19 mars 2008),
était le bon respect d’un coût plafond de
240 millions d’euros (valeur 2004.01.01)
pour l’ensemble du projet : prestations de
maîtrise d’ouvrage, d’études, de travaux et
de frais divers.
Au fur et à mesure du développement des
études on constate que le projet respectait
bien la limite du coût plafond défini par
le protocole d’accord. D’ailleurs, tout au
long du déroulement des adjudications,
les estimations de la phase d’études furent
confirmées par les prix remis (en tenant
compte d’une indexation intervenue depuis
le 1
er
janvier 2004).
L’estimation des coûts des travaux de
(re)construction proprement dits est restée
plus ou moins constante pendant les phases
d’études et ce malgré le détail toujours plus
grand de ces études et des besoins nouveaux
(ou plus précis) qui ont pu être intégrés
(notamment pour améliorer la performance
en « développement durable »). En revanche,
on a constaté que le résultat des adjudica-
tions (toujours ramené aux coûts en valeur
1
er
janvier 2004) est nettement inférieur
aux estimations faites pendant les phases
d’études.
Les parties impliquées (État belge, Conseil,
équipe d’études) avaient fondé leur collabo-
ration sur la base du protocole d’accord du
25 novembre 2005. Compte tenu de l’avan-
cement des études, de l’obtention des permis
d’urbanisme et d’environnement, ainsi que
des investissements déjà consentis par l’État
belge en études et travaux préparatoires, il
fut décidé, fin 2007, d’élaborer une Conven-
tion définitive entre l’État belge et le Conseil.
Le texte de cette Convention se base pour
l’essentiel sur celui du protocole d’accord,
toutefois il est plus précis dans certains
Parallèlement au déroulement de l’étude
d’incidence, des réunions furent tenues
avec des représentants de la Commission
royale des Monuments et des Sites afin
d’examiner si le projet pouvait répondre aux
critères qu’elle allait imposer dans le cadre
du permis. Sur ce plan également l’Équipe
Samyn-Valle-Happold incorpora des modi-
fications dans le projet, notamment pour ce
qui concerne le gabarit et l’aspect des étages
au-dessus de la corniche historique. Il faut
préciser que, dans le cadre des demandes
de permis, il fut nécessaire de solliciter des
dérogations auprès du Service fédéral de
l’intérieur pour ce qui concerne le respect
de certaines dispositions de l’arrêté royal du
7 juillet 1994 (et suivants), fixant les normes
de base en matière de prévention contre
l’incendie et l’explosion, auxquelles doivent
satisfaire les nouveaux bâtiments
13
. Le projet
fut adapté au fur et à mesure de ces études.
L’institut bruxellois pour la gestion de
l’environnement délivra finalement le permis
d’environnement le 11 avril 2008. Quant
au permis d’urbanisme, il fut délivré par la
Région de Bruxelles-Capitale le 9 mai 2008.
La phase de l’établissement
du projet et du dossier
d’appel d’offres
Au stade du projet qui a donc démarré en
mars 2007 après l’approbation de l’avant-
projet, l’équipe d’études devait terminer
toutes les études de conception et de
dimensionnement et établir les documents
en vue d’une mise en adjudication des
travaux. Elle devait également intégrer
toutes les études et remarques faites à
l’occasion de la procédure des permis.
À cette fin, l’équipe d’études devait fournir
les documents suivants :
pour l’architecture :
les plans définitifs
et détails d’exécution
14
à l’échelle 1/50 et
plus, ou au moins à l’échelle 1/100 avec
plans partiels au 1/50 et plus ;
DU RÉSIDENCE PALACE à EUROPA
1...,36,37,38,39,40,41,42,43,44,45 47,48,49,50,51,52,53,54,55,56,...260
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