032-Athenee Royal à Waterloo

– Aménagement des abords.
– Architecture.
– Architecture intérieure.
– Ingénierie des structures (avec J. Dufour).
– Ingénierie des techniques spéciales (avec ALMAX).
– Gestion du projet.
– Gestion de la construction.
– Économie du projet.

Le bâtiment des classes de l’Athénée Royal de Waterloo fait partie de l’étude globale du site qui comprend également une école gardienne et primaire, une cuisine et restaurant, un internat, un hall de sports ainsi qu’une piscine.

Seul le bâtiment des classes est construit à ce jour.

Les bâtiments scolaires pouvant servir à la Protection Civile en cas de catastrophe naturelle importante ou de guerre, il est important de concevoir une structure flexible permettant l’affectation de l’immeuble à d’autres fonctions que celle d’une école (logements, activités industrielles ou tertiaires, recherche,…).

Le plan s’articule dès lors sur une trame primaire en tartan dont les bandes ont une largeur respective de 2,7 m et de 6,9 m.

Les grands modules contiennent les espaces servis, les petits modules sont consacrés aux espaces servants et circulation.

L’école est prévue pour 1 200 élèves dont 600 du degré d’observation et 600 pour le degré d’orientation et de détermination, chacune de ces deux sections nécessitant une administration séparée.

Elle comprend cinq zones principales. Les zones d’extrémité contiennent les bibliothèques, locaux administratifs et locaux pour professeurs; les zones intermédiaires, les classes banalisées; et la zone centrale, les classes spécifiques telles que les laboratoires et ateliers.

Deux préaux décalés d’un niveau et situés de part et d’autre de l’entité centrale desservent l’ensemble.

Une des particularités du projet consiste dans son système de structure.

Chaque ligne de la trame tartan est en effet constituée d’une paire de poutres entre lesquelles peuvent circuler toutes les conduites, canalisations et câblages verticaux.

Des “couloirs aériens” sont définis dans les petites mailles du tartan et servent au transport horizontal des fluides et énergies.

Les cloisonnements intérieurs en briques sont flexibles et peuvent être déplacés à volonté.

Le bâtiment fait usage de technologies éprouvées en Belgique, à savoir: le béton armé et la maçonnerie.

Il est donc réalisé au moindre coût et est à l’époque la construction scolaire la moins chère au mètre carré réalisée en Belgique.

Le système technologique développé pour ce projet, bien qu’il soit parfaitement cohérent, manque de terminaisons architecturales.

Cette approche est poursuivie dans les années qui suivent et l’immeuble Brussimmo, par exemple, construit 10 ans plus tard, en est une conséquence.

• LA CONSTRUCTION, 17 août 1984, n° 33, p. 7; (Belgium)
• REVUE BETON, FeBe, n° 79, février 1985, pp. 48-56; (Belgium)
• ARCHITECTURE ET VIE, n° 9, janvier – février 1985, pp. 8-11; (Belgium)
• MAGAZINE DE L’EVENEMENT, n° 146, pp. 10-11; (Belgium)
• TERRE CUITE ET CONSTRUCTION-BOUWEN MET BAKSTEEN,n°39, 2ème trimestre1985, pp. 6-9; (Belgium).

Bâtiment: M. Wybauw
Aérienne: Air View